Bonsoir gentil monsieur! [PV Ryu Hattori ]

Encore un autre lieu de cette ville peut commune… J’en savais toujours aussi peu sur elle que depuis mon arrivé, c'est-à-dire… pas grand-chose. J’étais encore en quête de réponse à mes questions, et ça m’avais mener dans une sorte de quartier, pas loin de ce qui semble être le centre ville. J’y avais croisé peu de monde, et la plupart ne donnaient pas vraiment envie d’aller leur parler.

Je continuais donc de marcher, regardant attentivement autours de moi, histoire de ne pas louper quelqu’un au physique abordable, et avenant. Mais visiblement, il n’y en avait guère dans cette ville. Plus je voyait de gens, plus j’avais l’impression d’être tomber dans une prison ou un truc dans le genre. Quand je dis prison, je ne parle pas de celles qui retiennent habituellement des détenus dans des petites pièces sordides fermées par des barreaux de fer, non. Là, c’étais comme si on avait pris des criminel, et que on les avait placés dans cette ville…
Je me dis d’un coup que c’était totalement idiot de penser quelque chose d’aussi farfelu !
La nuit commençait à tomber, et la température descendait doucement. De mes mains, je me frictionnais mes bras, histoire de les réchauffés.

Arriver à croisement entre deux rus, je décida de tourner à droite, mais manque de chance, je percuta quelqu’un. C’était un homme, il avait des lunettes de vieux, et les cheveux gris. Se qui me fis tout de suite penser à un vieillard complètement sénile, j’allais donc m’excuser platement, car oui, les personnes âgés sont les seul que je ne maltraite pas… Mais à mieux y regarder, il n’était pas si vieux que sa, il devais avoir entre 15 et 18 ans ( oui, c’est vague comme approximation, je sais !), c’était un adolescent, tout comme moi. Et… Oh mon Dieu ! Il avait une énorme visse dans le crâne. En plus de sa, il avait un regard de pire sadique, psychopathes, schizophrène, toute les maladies mentale imaginable !!
J’étais à deux doigt de fuir mais quelque chose dans ma tête de retint de prendre mes jambe à mon cou, et de le traiter comme j’aurais fait avec n’importe quel individu, je lui lança donc :

« Tu peut pas faire attention où tu marche le vieux ! »

J’avais intentionnellement utiliser « le vieux » dans ma phrase, car sinon, elle était trop gentille…

Aaaaah une belle journée qui se termine, une nouvelle lune bien présente dans le ciel qui ne contenait pas une seule étoiles , un peu frais par contre mais c'est pas trop grave. C'est le meilleurs moment pour aller faire une petite balade tranquillement dans cette ville des plus.... mystérieuse encore pour moi. Je me leva et pris un petit repas pépère avant d'aller où que ce soit, on va nul part le ventre vide. Une fois avoir avaler une dizaine de crêpes faite maison, je m'habilla à mon rythme et fini par mettre ma blouse avant d'ouvrir la porte et partir me dégourdir les jambes.

J'empruntais des petits chemin pas forcement peuplé, voir déserte, avant de me diriger vers le centre ville, histoire d'aller boire un coup dans un bar. Je prenais mon temps, je m’arrêtais devant quelques magasins d'artisanat de couteaux ou autres du style qui était encore ouvert. Mais évidemment tout ne peux pas bien se passer, il fallait que quelqu'un me percute. Dans un croisement entre deux rues, une fille me percuta, habillé pas très chaudement pour une soirée assez froide. Elle portait un débardeur rouge sous une veste de cuir et un jean noir. A cause de ça mes lunettes sont tombé par terre, j'espere qu'elle n'ont rien. Et même pas elle s'excuserai celle là, c'est la moindre des choses quand on rentre dans quelqu'un quand même.

« Tu peut pas faire attention où tu marche le vieux ! »

Hein ? le vieux ? J'ai l'air si vieux que ça ? Franchement ils sont mal élevé dans le coin, j'ai a peine 16 ans et on me traite de vieux....faudra que je change de style alors.

- Eh oh au lieux de me traiter de vieux alors que je suis même pas majeurs, tu pourrais plutôt t'excuser nan ?

Je la sentais un peu sur la defensive quand elle me parlais, et elle me devisageait du regard, on dirait que ma tête lui revient pas. Je me demande quel est sont pouvoir à celle là d'ailleurs, peut être qu'un petit combat pourrait être marrant, en plus je suis en manque de cobaye pour mes dissections.

- Dis moi toi, comment tu t'appelle ?

Maintenant j'ai plus qu'une envie : la passer sous mon scalpel !

Ce mec n’avait pas l’air d’avoir apprécier le fait que je lui ai rentré dedans. Et surtout que je l’ai traité de vieux. Mais se n’était pas de ma faute s’il ressemblait tant à un vieux… Il à cas changer de lunette et se teindre les cheveux ! Au moins, on risquerais moins de le prendre pour un ancien.
Et en plus, il me demanda de m’excuser ! Et puis quoi encore ?! Je n’allais pas m’excuser, c’était plutôt à lui de le faire, tient ! Pour qui il se prenais, me demander de m'excusée, j’y crois pas !
Et puis, le plus naturellement du monde, comme si c’était la suite logique de ses précédentes paroles, il me demandait comment je m’appelais. Ce type passe du coq à l’âne. Je lui répondis sur un ton des plus arrogant :

« Vesperine, mais que ce que ça peut bien te faire comment je m’appelle ?! »

Il était vraiment étrange celui-là… Et c’était quoi cet accoutrement ? Il portait une blouse blanche rapiécée de par et d’autre, ce qui lui donnait un air de savant fou et de Frankenstein. Oui, c’est possible qu’une personne adopte un look aussi…étrange.
Ses yeux de psychopathes me fixaient toujours. J’avais déjà vu ce regard, dans un film. C’était le même que celui d’un petit garçon qui s’apprêtait à tuer un petit animal sans défense.
Sur quel genre de type j’étais tombée à la fin, j’avais déjà eu ma dose avec celui qui m’avais agressée l’autre jour, et je n’allais pas laisser ça se reproduire une nouvelle fois !
Je sentais mon sang bouillonner en moi, comme impatient de sortir. Mais je ne pouvais pas me jeter sur lui tel une sauvage, sinon je ne vaudrais pas mieux que ce type que j’avais tué…
Je restait donc sans rien faire, attendant une quelconque réaction de sa part.